jeudi 4 décembre 2008

Nantes : Réunion débat sur la répression à Redeyef

par Collectif Nantais de soutien aux Tunisiens de Redeyef
Mardi 9 Décembre - 20h30 Salle de conférences à la Maison des Assiociations/Manufacture des Tabacs
11 bis bd Stalingrad
Nantes (Tram1, arrêt Manufacture)
Réunion-Débat avec la participation de :
Mouhieddine Cherbib, président de la Fédération des Tunisiens pour la Citoyenneté des deux Rives-FTCR
Marie-Georges Buffet et Jacques Gaillot, membres de la délégation nationale - sous réserve
Jean-Robert Pradier, ancien médecin du Sillon de Bretagne
Uné délégation-mission nationale composée d'une dizaine de personnalités, responsables et élus de tous partis et de la société civile ainsi que de représentants de la ville de Nantes et du Collectif nantais se rend à Redeyef et à Tunis du 26 au 28 novembre pour connaître et faire connaître la vérité.
Près de 2000 Tunisiens originaires de la région de Redeyef résident dans la métropole nantaise. Nantes Métropole et Redeyef ont une histoire humaine commune.

Liberté pour les Tunisiens de Redeyef
En avril puis juin derniers, les Tunisiens de l’agglomération nantaise originaires de Redeyef, ville du bassin minier de Gafsa, ont manifesté à Nantes. Ils exprimaient leur solidarité avec les habitants de cette région du sud-ouest de la Tunisie engagés dans un mouvement de protestation pour le droit au travail et la dignité.
- Cet été, des Tunisiens qui ont participé à ces manifestations à Nantes ont été malmenés lors de voyages dans leur pays d’origine par la police locale. Un Tunisien de Nantes a été arrêté et emprisonné en Tunisie alors qu’il s’y rendait pour visite familiale ; il a été libéré, après plus d’un mois d’enfermement, grâce aux soutiens. Ainsi, le pouvoir tunisien espère intimider ses ressortissants résidant à l’étranger et manifestant leur solidarité.
Il faut souligner qu’à Redeyef, en juin dernier, un jeune manifestant de 25 ans a été tué par une balle policière et 26 autres blessés, dont un est décédé depuis ; l’armée s’était déployée dans toute la région. Le pouvoir tunisien a emprisonné plus de 150 personnes du bassin de Gafsa : jeunes, femmes, chômeurs, syndicalistes, étudiants, enseignants...
De nombreuses personnes ont été libérées grâce aux soutiens. Mais, quelques dizaines sont encore en prison, certaines condamnées, dans des simulacres de procès, à plusieurs mois d’enfermement pour les seuls délits d’opinion et de manifestation.
38 personnes qui avaient participé au mouvement ou manifesté leur solidarité avec les habitants sont inculpées pour "appartenance à une bande..." ou "participation à une rébellion...".
Nous rappelons que le bassin minier de Gafsa connaît depuis le 5 janvier un mouvement social d’une rare ampleur ; la population de cette région souffre d’un chômage endémique, de grande pauvreté, des inégalités et des effets dévastateurs de la corruption du pouvoir local.
Face aux manifestations pacifiques quotidiennes mobilisant toutes les catégories de la population, les autorités tunisiennes ont préféré la politique du pire, celle de la répression tous azimuts.Nous exprimons notre solidarité avec les tunisiens de Redeyef et Gafsa.
Nous demandons la libération de toutes les personnes incarcérées, l’abandon de toutes les poursuites judiciaires engagées.
Nous demandons que la France et l’Europe interviennnent dans ce sens auprès des autorités tunisiennes.
soutenu par : AC ! Nantes, Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT), Confédération Générale du Travail (CGT), Confédération Nationale du Travail (CNT), Confédération Syndicale des Familles (CSF), Fédération Syndicale Unitaire (FSU), GASProm-ASTI de Nantes, Les Alternatifs, Les Verts, Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Parti Communiste Français (PCF), Parti Socialiste (PS), Union Démocratique Bretonne (UDB), Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), Union syndicale Solidaires, Washma...

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