mercredi 15 octobre 2008

Bolivie : Le néofasciste italien Marco Diodato continue d’agir dans l’ombre, après avoir simulé sa mort

Dans l'enquête menée sur le massacre de 15 paysans indigènes commis le 11 Septembre dernier dans le département du Pando, émerge à nouveau une piste néofascsciste européenne, et plus précisément italienne. L'ancien parachutiste originaire des Abruzzes Marco Marino Diodato, 51 ans, serait, selon Michel Irusta, journaliste et ancien parlementaire bolivien, lié au préfet du Pando, Leopoldo Fernández, actuellement détenu pour avoir violé l'état de siège imposé par le gouvernement dans le département, et aurait été son complice dans le financement des escadrons de la mort qui ont commis le massacre du 11 Septembre.Le journaliste indépendant de Cochabamba Wilson García Mérida pense la même chose. Selon lui, Diodato a opéré récemment dans les départements "rebelles" de la Media Luna (Santa Cruz, Beni, Pando et Tarija) “organisant des équipes d'assassins".Le néofasciste italien, qui s'est installé en Bolivie à la fin des années 70, a travaillé pour le dictateur Hugo Banzer, dont il épousa une nièce, et pour Luis García Meza. Accusé de diriger une bande de narcotrafiquants, il a été condamné en 1999 à dix ans de prison est s'est évadé en 2004. Depuis lors, il est en fuite.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire